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UNE ENQUÊTE QUANTITATIVO-QUALITATIVE : Décrypter les ressentis sur la vie étudiante

Le but de notre enquête est d’exprimer les représentations des individus présents sur le campus, refléter la réalité par la spontanéité des réponses à brûle-pourpoint, et connaître précisément la façon dont les étudiants et le personnel perçoivent la vie universitaire. Notre projet s’étend sur l’ensemble de l’année universitaire 2019-2020. Nous avons interrogé des étudiants de différents horizons à des périodes distinctes de l’année.

Nous avons utilisé le concept de nuage de mots pour exprimer le résultat de notre enquête. Cela signifie que nous avons organisé les résultats obtenus dans un ensemble de mots ayant des points communs. L’utilité ? Le nuage de mots permet d’identifier rapidement les résultats de l’enquête, grâce à un visuel attractif.

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La problématique

 

Notre enquête soulève la question : Comment les étudiants appréhendent-ils leur vie universitaire et est-elle ressentie de la même façon pour tous ? 


Il est évident que les réponses diffèrent selon plusieurs facteurs : l’âge, le caractère, la filière, la localisation de la faculté, leur intégration. Notre enquête permet de questionner le quotidien des étudiants et l'homogénéité supposée de leurs rapports à la fac.

L’enquête

 

Nous avons interrogé une trentaine d’étudiants, professeurs et professionnels travaillant dans un cadre universitaire, aux deux campus de Lyon 2 (BDR et PDA) ainsi qu’à la BU Chevreul.

Le principe est simple : 3 mots pour définir votre vie universitaire. Jouer sur la surprise et la spontanéité de la question permet aux étudiants de répondre le plus justement possible, avec les premiers mots qui leur viennent à l’esprit. 

Dans notre processus, nous avons donc commencé par interroger les individus. Des licences, des masters, du personnel : plusieurs types de personnes ont été sollicités pour enrichir les résultats. Nous avons ensuite répertorié et classé les mots en catégories pour finalement les retranscrire dans le cadre d’une enquête quantitative

Le résultat final est donc présenté sous forme de nuages de mots (cliquez donc sur le soleil ou la lune et vous verrez). Nous avons regroupé les termes utilisés par les individus par catégorie : positif et négatif, ainsi que hommes et femmes afin de rendre clair le compte rendu de notre enquête, sous une forme plus originale et plus ludique qu’un simple tableau Excel.

Ceci est un échantillon de notre échantillon ! 

Résultats obtenus : une interprétation des données 


Il en ressort des résultats qui peuvent refléter certaines inégalités :

  • Les étudiants du campus PDA ont plus fréquemment porté leurs mots sur « fatigue », « transport », « intense » voire « isolement ». La qualité de vie ne serait donc pas la même sur les deux campus. Les étudiants PDA se sentent peu valorisés et mis à l’écart. De nombreux étudiants semblent mitigés et déçus de leurs études ; le sentiment d’abandon et le manque d’accompagnement sont également ressortis dans leur propos.

  • Les étudiants des quais - en économie ou en droit - ne semblent pas ressentir les choses de la même façon. L’isolement est moindre, la proximité du centre-ville et des endroits valorisés semblent offrir un cadre bien meilleurs aux études.

  • Des aspects positifs sont également ressortis : l’indépendance, l’enrichissement et la diversité des cours ont été cité à plusieurs reprises par les étudiants. Beaucoup ont abordé la possibilité de s’enrichir librement, sans le stress qu’ils auraient eu en prépa. La possibilité de trouver des centres d’intérêts particuliers anime les étudiants, qui ont donc la possibilité de s’épanouir dans leur parcours. 

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Les entretiens associés au questionnaire, un levier de "socialisation universitaire"

"Plus qu'un simple exercice de sondage, cette expérience s'est avérée très enrichissante. Beaucoup d'enquêtés s'intéressaient à notre enquête, ils voulaient en savoir davantage. Certains nous ont donné des conseils sur la poursuite de nos études, l’un d’entre eux, en Master d’anthropologie nous a raconté son année d’échange ERASMUS à Toronto. Cette enquête nous a permis de nous rendre compte de la diversité des profils présents à l’université, et de rencontrer des individus auxquels nous n’aurions pas eu l’occasion de parler sans cette enquête."

Fille hipster
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