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Les labos de sciences sociales

 

multiplier les regards


 

« Tout ce qui vit est bon à examiner » Anthropologie de l'ordinaire : une conversation du regard, Éric Chauvier.

La crise sanitaire que nous vivons aujourd’hui nous a projetés hors du cadre de l’ordinaire. Les déplacements et interactions tels que nous les connaissions jusqu’alors n’existent plus que très peu en ces temps nécessaires de quarantaine. Le quotidien est devenu extraordinaire. L’extraordinaire est devenu notre quotidien. Il semble aujourd’hui nécessaire de se projeter, de prévoir l’après, ne serait-ce que pour éloigner l’anxiété.

La proposition faite aujourd’hui est de considérer ce temps de confinement comme une sorte de remise à zéro du regard que l’on porte en général aux choses de la vie. L’idée est que nous partagions ensemble différentes façons d’observer le monde social qui nous entoure.

Penser, construire et partager ensemble des « laboratoires vivants » en cette période de confinement. Bien qu’aujourd’hui il soit impératif de rester autant que possible chez soi, le monde social ne nous attend pas seulement à la sortie de cette épreuve, mais aussi maintenant. Ces laboratoires peuvent nous servir de prétexte à penser l’après, mais aussi à porter un regard différent sur notre quotidien, à regarder ce que nous ne voyons pas, ou plus.

Comment penser une méthodologie d’observation du social, en prêtant particulièrement attention au « prendre soin » qu’il induit ? Nous nous posions cette question avant le confinement, nous nous la poserons également après, mais il est temps d’imaginer le pendant. Comment méthodologiser l’observation du prendre soin durant le confinement ?

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Voilà la proposition qui vous est faite ici : imaginer les points de comparaison, les concepts et abstractions qui vous permettront une analyse « structurée et structurante » des observations que vous faites depuis votre lieu de confinement. Avant, après ? Dedans, dehors ? Lieu anthropologique, non-lieu ? Faire varier les angles de vue pour voir autrement ce que l’on ne voyait pas, ou plus. L’espace, la temporalité, l’interaction, le conflit, le son, l’image, le mouvement ou encore le prendre soin… Autant d’entrées possibles pour observer le social. Quel serait le point de vue que vous privilégieriez pour observer pendant cette période de confinement ? Une fois qu’il sera de nouveau possible de passer notre pallier de porte sans risques, ces laboratoires représenteront autant de façon de redécouvrir le monde.

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